Test de dépistage autorisé en entreprise

L’une des actions principales du gouvernement est de recourir massivement au test COVID afin que le plus grand nombre de personnes soient testé. Pour y parvenir, la ministre du Travail souhaiterait associer les entreprises à cette démarche de dépistage.

Elle affirme que « la mise en place de nouveaux tests rapides permet aux employeurs d’être davantage associés à la stratégie de dépistage pour garantir un niveau maximal de protection à leurs salariés sur leur lieu de travail et ne pas entraver la poursuite de l’activité économique ».

Mais sous quelle condition cela est-il possible ? Cette possibilité de dépistage offerte aux entreprises ne concerne que les tests dits rapides, autrement dit les tests antigéniques. De plus, l’employeur ne pourra pas imposer à ses salariés le dépistage. Celui-ci repose sur le caractère volontaire du travailleur.

Le test doit être réalisé par un personnel habilité, médecins, infirmiers, secouristes…, et le coût revient à l’employeur (environ 10e). Bien que le dépistage ait lieu au sein de l’entreprise et à la charge de l’employeur, les résultats du test relèvent du secret médical et ne pourront être communiqués directement à l’entreprise.

Avant de recourir à cette pratique, il est recommandé aux employeurs de bien inscrire la médecine du travail et le CSE dans cette démarche.